
L’écrivain, membre de la franc-maçonnerie, était accompagné de deux hommes qui ont tenté de le réanimer, en vain. Ils ont été placés en garde à vue.
Il était une figure éminente de la franc-maçonnerie. Laurent Kupferman, membre actif du Grand Orient de France, a été retrouvé mort dans la matinée du mercredi 2 juillet dans un logement à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, selon des informations obtenues par Le Figaro auprès d’une source policière, confirmant une information initialement rapportée par Le Parisien.
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’essayiste et chroniqueur littéraire de 59 ans avait échangé avec deux hommes, âgés de 39 et 58 ans, sur un site de rencontre avant de les rejoindre vers 2h40 du matin, rue de la Paroisse. Ensemble, ils auraient consommé du GHB et de la 3MMC, des drogues de synthèse, selon la même source policière.
Quelques heures plus tard, vers 8h00, les deux hommes ont retrouvé Laurent Kupferman inanimé. Ils ont alerté les secours et tenté un massage cardiaque, mais l’écrivain a été déclaré mort en fin de matinée. Une enquête pour « homicide involontaire » a été ouverte, et les deux hommes ont été placés en garde à vue.
Des analyses médico-légales devront désormais déterminer la cause exacte du décès. Si la mort de Laurent Kupferman est confirmée comme étant liée à une consommation de stupéfiants, les enquêteurs devront identifier l’origine des substances, ainsi que l’identité de la personne qui les a achetées et fournies à la victime.
Jeudi matin, le site 450.fm, qui se présente comme « le journal de la franc-maçonnerie sous tous ses angles », a rendu hommage à « l’essayiste, chroniqueur littéraire et franc-maçon engagé au sein du Grand Orient de France, qui a marqué son époque par son érudition, son humanisme et son attachement aux idéaux républicains ».
L’écrivain était également connu pour avoir lancé en 2021 une pétition en ligne visant à faire entrer Joséphine Baker — artiste franco-américaine, héroïne de la Résistance et symbole de la lutte antiraciste — au Panthéon.